HDR ?

HDR signifie « High Dynamic Range » qui pourrait se traduire par « grande plage dynamique ». La HDR représente une technique permettant d’obtenir une image dont toutes les parties sont correctement exposées. Elle est la plus utile lorsque la scène d’origine présente des zones très « claires » et d’autres très « foncées ». Par exemple un vitrail vu de l’intérieur d’une église. Soit le vitrail est correctement exposé, mais la partie de l’église qui l’entoure est quasiment noire, soit l’église est bien exposée et le vitrail est entièrement blanc (« cramé »).

Notre œil utilise la HDR de manière quasi naturelle, nous n’avons pas le contrôle de ce que nous voyons. Dans l’exemple précédent, notre oeil verra aussi bien le vitrail que les détails de l’église qui entourent celui-ci.

Il est possible, par des procédés ou astuces manuelles, de faire de la HDR lors du développement argentique. Cependant, avec le numérique, seuls des logiciels spécialisés permettent d’obtenir une image en HDR. Pour cela il est nécessaire de prendre plusieurs photos en faisant varier des paramètres. On appelle souvent cette technique « bracketing ». On peut faire essentiellement trois sortes de bracketing, correspondant à faire varier l’un des paramètres suivants :

• l’ouverture
• le temps de pose
• ou la sensibilité (ISO)

J’utilise toujours la variation du temps de pose. Cela me permet de garder constante la profondeur de champ, ce qui ne serait pas le cas si l’ouverture varie. Cela garde aussi constant le « bruit », ce qui ne serait pas le cas en variant la sensibilité.

Généralement le bracketing comporte un nombre impair de photos. J’utilise le plus souvent 5 prises de vue (une centrale, normale, deux sous-exposées et deux sur-exposées), mais il n’est pas rare de travailler avec 7, 9, voir 11 prises de vue.

Les ciels sont particulièrement bien rendus en HDR. Les utilisateurs de cette technique préfèrent donc largement une mauvaise météo à un ciel dégagé.

Dans l’exemple qui suit, on peut voir les 5 prises de vue du même sujet.